Naviguer de l’île de Kodiak jusqu’au Mexique, 2300 milles nautiques, 23 jours de mer… Ça va ! Je me prépare à entreprendre ce grand voyage comme si j’allais acheter une pinte de lait au dépanneur. On a tellement navigué… Les enfants ne sont aucunement impressionnés par l’ampleur du voyage, ni par le fait qu’on va naviguer dans le golfe de l’Alaska sur une mer glaciale au-delà des cinquantièmes… Non, mais ! Eux, la seule chose qui les intéresse, c’est la chaleur du Mexique. Je révise quand même notre matériel de survie en y ajoutant des couvertures polaires et de nouvelles fusées de détresse. Je m’assure que les batteries de la VHF présentes dans le sac de survie sont pleinement chargées… J’ai lu plusieurs récits où les naufragés auraient été secourus plus rapidement s’ils avaient pu communiquer par VHF avec un bateau passant à proximité.

Révision du gréement, des têtes de mâts au pont. À six reprises, j’ai dû réparer des haubans cassés en haute mer. J’vous raconte pas !

Je m’assure que les niveaux de liquide du Perkins et de la génératrice sont corrects. Les réservoirs d’eau sont pleins, l’amarrage des bidons de carburant le sur pont, ça va. Je rajoute des filières de sécurité entre les haubans pour avoir un maximum de prises lors de nos déplacements sur le pont. On sécurisera l’intérieur du voilier juste avant de prendre la mer.

C’est dans une baie protégée de la houle qu’on attend une météo potable pour prendre la mer. J’ai une grande préférence pour les navigations le vent dans le dos ou de côté, quitte à rallonger un peu ma route. La vie à bord du voilier aux allures portantes est plus confortable, donc, meilleure pour le moral des troupes et pour le mien. Je détermine la route que je veux suivre en consultant les « pilot charts » (répertoire de cartes qui indiquent la direction et la force des vents selon le mois de l’année). Selon ces cartes, on devrait profiter de conditions de vent et de mer assez favorables pour ce voyage. Par contre, le bulletin météo n’est pas aussi favorable. Le temps est très changeant dans les hautes latitudes à cause des dépressions qui se succèdent. Ma stratégie serait de profiter du vent d’une dépression météo stationnaire dans le golfe de l’Alaska, pour naviguer loin vers le sud afin d’attraper les vents de l’ouest et revenir tranquillement vers la côte.

Le temps passe, et plus le temps passe, plus les conditions risquent d’être difficiles. Il ne faut pas trop attendre parce qu’ici, l’automne, c’est le cap Horn ! Alors… Il y a bien une dépression météo en place, mais un peu trop à l’ouest à mon goût… Allez, on lève les voiles. Tant pis ! Quelques jours de plus en mer, quand les conditions sont confortables, ça dérange quoi ? Moi, j’aime bien être en mer loin des distractions futiles de la vie sur terre. J’aime voir mon équipage connecté à son environnement, les sens en éveil, à l’affût du moindre son, du moindre mouvement provenant du bateau…

Ça fait déjà quelques jours qu’on va bon train vers le sud. Le temps s’adoucit. La mer se réchauffe et retrouve sa couleur bleue foncée typique du Pacifique Nord. C’est vraiment encourageant ça… La ligne à pêche travaille bien et on attrape chaque jour suffisamment de thons pour se nourrir. Deux thons de 24 pouces suffisent à satisfaire l’appétit des neuf membres d’équipages et du chien. Plus que ça, il faudrait canner et on trouve que c’est déjà assez d’ouvrage de préparer les filets de poisson et de tout nettoyer après. Je vous rappelle qu’on n’a pas de congélateur pour conserver le surplus de poisson. Tout doit être consommé la même journée. Les restes retourneraient à la mer pour les requins !

Puis, le vent faiblit… et faiblit, mais la mer reste formée, elle… Alors ça commence… Le voilier qui roule, les voiles qui claquent et le gréement qui résonne et secoue… La panne de vent. Naviguer avec un voilier en acier comme le nôtre dans du vent faible est plus difficile que naviguer dans du vent fort. Les voiles de Pinocchio sont épaisses et lourdes, conçues pour en prendre. Par contre, elles ont besoin de plus de vent pour bien s’établir. Le voilier marche bien avec au moins 15 nœuds de vent. Alors j’avance avec le moteur, ce qui stabilise grandement le voilier et réchauffe l’intérieur. J’ai pris soin de remplir tous les réservoirs de diesel avant de quitter Kodiak, près de 800 litres avec les bidons.

Les périodes sans vent où on avance au moteur apportent un peu de répit dans le voyage. On n’a pas à surveiller et à ajuster la voilure. Le voilier se stabilise et ne gîte plus, donc la vie à bord est plus confortable. On en profite pour cuisiner, faire du ménage, du lavage, avancer la liste de choses à faire… Par contre, attention à l’hélice ! Accrocher un filet ou un cordage flottant à la dérive sur l’océan peut engendrer de gros problèmes ! Je n’aime pas du tout l’idée de plonger dans une mer houleuse et froide pour désentortiller des cordages saturés de coquillages coupants et de créatures étranges… On a été chanceux jusqu’ici. On en a vu de très proche sur la mer. On a également eu l’occasion de constater le désastre du matériel de pêche commerciale échoué sur les îles. On raconte que 80 % du poids des déchets plastiques qui pollue les océans provient de la pêche commerciale. Alors pour nous, c’est fini les cannes de thon et le poisson acheté à l’épicerie.

La mer se calme tranquillement et je décide d’arrêter le moteur et de laisser dériver en attendant la reprise du vent. Avec le prix du Diesel, vous comprenez ! Même lorsque la surface de l’océan devient miroir, il y a toujours une longue houle tranquille qui coure et fait rouler le voilier bord sur bord. Mais ça va, c’est vivable. Au pire, je laisse dériver pendant la nuit lorsque tout le monde dort et je repars au matin. Fidèle à sa passion pour le monde sous-marin, Raphaël enfile son équipement de plongée et disparaît dans l’eau bleue du Pacifique. Ce n’est pas tous les jours qu’il a l’occasion de plonger dans 4000 mètres d’eau. J’en profite toujours pour lui demander de faire une inspection de la coque, du safran, de l’hélice et des anodes. Moi, la plongée au milieu de la mer, ça me stresse un peu, j’ai toujours peur de voir un gros requin surgir des profondeurs alors je m’abstiens. Raphaël, lui, n’a pas cette crainte. Il passe même pas mal de temps dans l’eau et revient avec de belles images de toutes sortes de spécimens étranges photographiés sous le bateau ainsi qu’une vidéo d’un requin bleu attiré par sa présence.

Je décide ensuite de reprendre la route au moteur vers le sud vers une zone plus venteuse d’où je pourrai mettre les voiles. Toujours plus vers le sud, le climat se réchauffe, la mer aussi. C’est bon pour nous. Par contre, on s’éloigne toujours de la côte ouest-américaine, je me demande bien jusqu’où je vais me rendre avant d’attraper les vents d’ouest indiqués sur les « pilot charts ». Les enfants me soupçonnent de vouloir détourner le navire sur Hawaii… Ah ! Ah !

Notre objectif est de naviguer directement vers Ensenada, au nord de la Baja California, au Mexique. Je sais qu’il y a un risque d’ouragan dans cette région jusqu’à la fin octobre et qu’on arriverait en septembre. Alors, je prévois faire sortir le voilier de l’eau à cet endroit pour faire des travaux sur la coque et à l’intérieur du voilier. Après un mois sur terre pour faire nos travaux, la saison sûre serait de retour.

Le vent est là et on marche de nouveau à voiles. Ça fait toujours du bien aux oreilles d’arrêter le moteur après plusieurs heures. C’est quand même bruyant un Perkins 4 236… Mais je ne vais pas me plaindre, un moteur bruyant est préférable à un moteur qui ne démarre pas ! J’ai eu l’occasion de constater sur des bateaux amis à quel point les problèmes mécaniques peuvent te gâcher le voyage… et le compte de banque!

Génois tangonné, grande voile en ciseau, le régulateur d’allure fait son travail, mais de misère… il faut garder un œil dessus. Il est devenu capricieux avec l’âge, il a perdu ses réflexes d’antan. Lui aussi préfère quand ça souffle un peu plus ! Disons qu’avec 15 nœuds ressentis, il retrouve sa fougue. Nous pouvons alors le laisser gouverner le voilier seul, et ainsi vaquer à nos occupations. La plupart des voiliers qui traversent les océans sont équipés d’un régulateur d’allure. C’est un système de pilotage automatique mécanique qui utilise la force du vent et de l’eau pour gouverner le voilier en conservant son angle par rapport au vent. C’est comme un équipier infatigable à la barre. Infatigable, mais pas indestructible, attention !

Ça se passe au large de l’Argentine lorsqu’on se fait surprendre par un puissant coup de vent ! Le voilier prend de la vitesse et gîte exagérément. Par chance, la voilure est passablement réduite. Tout le monde à l’intérieur, on ferme les écoutilles et on s’accroche, le voilier va se coucher sur l’eau, attention ! Le régulateur n’est plus capable de gouverner. Pinocchio remonte au vent, les voiles faseillent dans un vacarme sans nom. Les drisses, les mâts, tout résonne et vibre sur le pont, l’horreur à bord ! Je suis dépassé par la violence des mouvements et du bruit à l’extérieur. Je ne comprends pas ce qui se passe… J’essaye de mettre mes bottes et mon imperméable, mais je glisse en dessous de la table du carré. J’vous raconte pas… Papa, papa… Viens voir, viens voir… le régulateur d’allure est cassé ! 

Je me dirige vers la cabine arrière.  La face dans un hublot, je constate que, en effet, une grosse vague a démoli une partie du régulateur l’empêchant de faire son travail… K.O. le Pinocchio ! Je finis de m’habiller et me prépare à sortir. Le voilier est toujours couché et se fait battre par le vent et les vagues, la correction de sa vie ! Les vagues, les embruns balayent le cockpit. Ça ne me tente pas trop de sortir, mais qui d’autre ira, hein ? Entre deux vagues, j’ouvre, je sors et je referme la porte, avant que le cockpit soit à nouveau inondé. À quatre pattes, la mer en pleine gueule, je me rends à l’arrière du voilier, je désengage le régulateur d’allure et je reviens m’installer à la barre, bien harnaché au voilier. La barre à bâbord, je fais abattre le voilier. Oh ! Qu’il est heureux le Pinocchio que quelqu’un vienne afin à la barre… Toujours couché, le voilier peine à pivoter, le vent est encore très fort. À l’intérieur, on s’inquiète. Ils ne voient pas ce qui se passe sur le pont. Moi, je trip au fond !!! Je me sens comme un grand navigateur de l’époque de Moitessier. C’est très impressionnant, la mer, le vent… Les éléments sont furieux et s’abattent sur moi et mon voilier. Je ne suis pas en danger, mon bateau et mon équipage non plus. Je reprends tranquillement le contrôle du voilier qui accélère et qui devient manœuvrable. Et nous voilà en fuite, vent et mer de l’arrière…

Mais ici sur la route du Mexique, les coups de vent sont rares au mois d’août et on peine à avancer avec nos voiles trop lourdes pour ce vent faible. Par contre, on n’a pas de misère à attraper du thon ici. Ce n’est pas croyable les bancs de thon, ça bourdonne, ça saute de partout autour de nous, mais ça attire aussi plusieurs bateaux de pêche commerciale. Il y a du monde aux alentours. Ça me surprend, si loin de la côte de l’état de Washington. Ce ne sont pas des thoniers énormes comme ceux rencontrés en Micronésie qui repèrent les bancs de thon en hélicoptère et qui ramassent le tout avec d’énormes filets, on s’en reparlera… Non, ici on tire plusieurs lignes et on attrape les poissons un à la fois. 

Ce qui m’inquiète, c’est qu’ils n’utilisent pas d’émetteur AIS (Système d’identification automatique) pour nous transmettre leur position, leur cap et leur vitesse… Cela nous permettrait de calculer s’il y a risque d’abordage à l’aide de nos appareils électroniques. Autrement, c’est très difficile d’estimer la course d’un bateau à partir d’une ou deux petites lumières dans la nuit. Il ne faut surtout pas non plus tenir pour acquis que les navires nous repèrent automatiquement avec leur radar. 

Laissez-moi vous raconter. Ça se passe au large du Brésil. Nous faisions route avec un vent arrière dans une mer, ma foi… assez grosse, mais c’est dur à dire parce que nous sommes en pleine nuit et on n’y voit rien. L’alarme AIS sonne. Il a repéré un navire qui se dirige vers nous. Je note les infos, le nom du bateau, sa vitesse, sa distance… Il est très rapide, un porte-conteneurs. Il s’approche de l’arrière et se dirige droit sur nous. Il sera là dans vingt minutes. J’essaye de repérer ses lumières dans la nuit, mais les vagues sont trop grosses et les embruns m’empêchent de relever la tête pour regarder au loin. Johanne communique avec le navire. Il répond tout de suite. « Voilier Pinocchio, bonsoir, qu’est-ce que je peux faire pour vous ? Je vous écoute… ». « Euh, bonsoir monsieur. Nous sommes à bord d’un voilier, juste devant vous. On a capté votre signal AIS ». Elle lui transmet notre position géographique, notre cap et notre vitesse. Il nous cherche avec son radar. Rien ! Un voilier de vingt tonnes en acier, invisible. J’envoie des signaux de lumière dans sa direction avec mon projecteur. Toujours rien ! Il ne nous voit pas. Ce n’est pas croyable ! Moi, je le vois sur l’écran. Il ne reste plus que quelques minutes pour réagir. Alors il nous avertit :

« Madame, je vais me dérouter sur tribord et faire sur grande boucle pour vous contourner. Vous allez me suivre sur votre écran AIS et me communiquer par Radio lorsque vous serez en sécurité et je reprendrai ma route. À part ça, tout va bien à bord du voilier ? »

« Euh… oui merci ! »

Je vais remarquer le lendemain que le réflecteur radar fixé dans le mât n’est plus là, envolé ! Cela expliquerait, en partie, la raison de l’absence du voilier sur l’écran radar du navire.

 Ce soir, comme il y a beaucoup de bateaux autour, on décide de sortir aux 10 minutes, par précaution. Habituellement, les quarts de vigie sur mon bateau consistent à sortir dans le cockpit aux 25 minutes. Nous vérifions s’il y a des lumières de bateaux autour de nous, si la voilure est bien ajustée selon le vent, si le système de pilotage automatique fonctionne correctement et s’il y a des bateaux affichés à l’écran de notre AIS. Des quarts de 2 heures par personne. Lors des traversées océaniques, on ne rencontre vraiment pas souvent âme qui vive au large alors on étire parfois jusqu’à 45 minutes les sorties de vigie.

Contre toute attente, on ne rencontrera aucun bateau durant cette nuit-là. Tout le monde aura disparu. Et le lendemain matin, pareil. Plus de bateaux de pêche, plus de thon non plus. Juste des centaines et des centaines de dauphins qui nagent à tour de rôle dans la vague d’étrave du voilier. Ils restent avec nous une grande partie de la journée. On ne se tanne jamais de les regarder. On les voit très bien, car l’eau est parfaitement claire ici. On les voit même nous regarder. Je me demande bien à quoi ils pensent lorsqu’ils voient nos visages émerveillés, par-dessus le balcon avant ou lorsqu’on essaye de les toucher du bout du pied suspendu au balcon avant. Quelle merveilleuse créature, non !!

Je consulte les nouveaux fichiers météo de la région, je les commande avec mon téléphone satellite. J’aime bien consulter la météo à long terme, je sais qu’il ne faut pas trop se fier aux prévisions de plus de trois ou quatre jours, mais c’est plus fort que moi. Oh ! Attention, ça va souffler pour la peine ! On nous annonce des rafales entre 30 et 40 nœuds par endroit. Les vents les plus forts souffleront près de la côte. Je vais quand même m’éloigner un peu pour rester dans la zone de 20 à 30 nœuds. Je suis un capitaine Gentleman… Étrange, le fichier météo indique des vents contraires au large de Los Angeles… Hum ! Ce n’est pas bon signe. Ça me rend mal à l’aise, alors j’investigue un peu plus en consultant d’autres fichiers météo plus au sud, des fichiers de la côte du Mexique. Je découvre l’origine de ces vents… Un ouragan remonte tranquillement la côte de la Baja California, générant des vents puissants et contraires sur notre route. J’évalue les options : nous pourrions continuer notre route vers le Mexique et mettre à la cape lorsque les conditions deviendraient trop brutales. Cette manœuvre consiste à stabiliser et laisser dériver le voilier en conservant un angle confortable dans le vent et les vagues. Mais il y en aurait pour 3 ou 4 jours. Hum… pas sûr. Autre option, on revient sur la côte pour attendre les bonnes conditions météo et continuer notre descente vers le Mexique en faisant de courtes navigations d’un mouillage à l’autre. Sachant le résultat d’avance, je consulte quand même la famille…

À bâbord toute, on déroute vers San Francisco !!!

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About the Author

Je navigue autour du monde à bord de mon voilier Pinocchio depuis 2016 avec ma femme, nos 7 enfants et notre chienne Brume.

  • Impressionnant … vous êtes des navigateurs aguerris et
    merveilleux à lire. Une aventure hors du commun qui marquera la vie de enfants ….ils seront intrépides, déterminés et entreprenants. Joyeux Noël et bons vents.

  • C’est un vrai roman votre voyage, je vous lis avec grand intérêt, j’ai hâte de lire la suite. Quelle aventure! Raphaël, quel garçon courageux ! Bon vent à toute famille.

    • Merci Lucette. C’est vrai qu’il est courageux et tellement passionné par le monde sous marin… A bientôt

  • Quelles aventures incroyables et merveilleuses vous vivez!
    Vous réalisez vos rêves bravo Marcus et Johanne.

  • Wow j’adore vous lire ,ça nous donne une idée de se qui ce passe sur votre voilier . Continuer a nous faire voyager .

  • Toujours captivant de vous lire et de constater comment votre petite famille est de venue grande incluant Brume que j’ai connu BB 😉😉

  • Quel beau récit qui nous aide à comprendre la navigation à la voile , bravo au Capitaine et à son équipage!

  • Bel article Marcus, je suis toujours contente de te lire. Ça ma fait penser à quand j’ai lu ton récit sur ta traversée du Canada en vélo. Bonne chance avec vos rénos de Pinnochio!

  • Que c’est bon de vous lire. Je vous tellement courageux. Est-ce que les enfants parlent souvent d’un retour au QC??

  • Bravo, tellement une belle expérience de vie en famille🌍 mais comment se passe vos nuits, est ce que vous dormez tous bien😇😇
    Merci pour vos partages de voyage puis passé de joyeuses Fêtes

    • Toute la famille dort bien dès la première nuit sauf moi. Je suis incapable de dormir la première nuit, inquiétude, stresse … mais après ça va, je reprend confiance en mon équipage de quart la nuit.

  • C’est très inspirant de te lire Marcus, j’adore la description que tu nous fais de vos péripéties. Ça a l’air d’être tout un défi voyager en voilier! Ça me donne envie de partir tout de suite en mer comme vous!!!

  • Très palpitant et inquiétant ces récits. Je ne pourrais vivre cela, mais je me priverais de ce que vous vivez. Que de meilleurs moments.

  • Vous êtes des gens inspirants. Vous semez des graines d’aventure qui inspireront quelques-uns à réaliser leurs rêves portés par votre vent. Bon vent.

  • Fascinant votre épopée, vraiment fascinant. Vous méritez toute notre admiration tous autant que vous êtes sur ce voilier. Bravo, bravo, bravo

  • Vous devenez un « vieux loup de mer » mais avec une grosse famille . Merci pour ce récit qui nous permet de comprendre vos responsabilités pour une bonne navigation.

  • Merci beaucoup Marcus j’adore lire vos aventure c’est comme s’y je voyage avec vous tu devrais écrire un livre vraiment palpitant 😊

  • J’ai regardé le texte. Me suis dit c’est un peu long. Je le lirai ce soir. Puis ah… un petit bout et je le finirai ce soir. Hahaha impossible. C’était pas si long en plus.
    C’est bien le fun de te suivre Marcus avec ta belle famille. J’imagine vous êtes à San Francisco? Pas si chaud que ça. Vous y êtes presque. Juste un peu plus bas! Pour ce qui est du plastique sur les iles. Moi j’ai capoté sur la quantité de sandales. Faut dire plus au sud hahaha.
    Bons vents! Et Joyeuses Fêtes!

    • Merci Sylvio. En effet, il y a pas mal de gougounes et de bouteilles de plastique. Là, on est dans la mer de Cortez, à San Carlos. On vient de terminer le carénage. On va passer Noël dans le coin. On se prépare à reprendre la mer vers la Polynésie après les fêtes.

      A plus 👍

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