Mettez-vous dans l’ambiance… une soirée assez venteuse, le ciel est gris, l’eau est sombre et agitée. Il y a plusieurs voiliers autour, mais la plupart des occupants sont à la plage avec leurs zodiacs pour fêter on ne sait quel événement. Il sera bientôt 17 heures. Après une journée assez remplie à faire de la randonnée avec nos amis du voilier Renard, nous les attendons maintenant pour une dernière activité en leur compagnie sur notre voilier. La pizza est au four. Les plus jeunes sont encore en train de se mettre des vêtements secs et ma mère se prépare à recevoir la visite. Mon père, la tête dans le capot, regarde dehors dans la direction de nos voisins en attendant le moment où Renard nous appellera pour nous annoncer leur venue. Ce moment se rapproche de plus en plus. L’impatience et l’excitation commencent à se faire sentir chez les plus jeunes. Ils ont hâte de voir leurs amies Alice et Charlotte du voilier Renard. C’est l’une des rares fois que nos deux plus jeunes ont eu l’occasion de se faire des amies de leur âge. Selon moi, c’est une bonne chose. Il faut dire qu’elles n’ont jamais vraiment eu de vie sociale très poussée, ne parlant pas anglais et voyageant la majorité du temps dans des endroits anglophones. Elles s’adaptent tout de même assez rapidement à ces nouvelles amitiés et en sont maintenant surexcitées. Elles attendent ce moment avec impatience, énumérant toutes les activités qu’elles veulent faire avec leurs nouvelles amies. C’est à ce moment-là que mon père descend les marches et rentre le regard songeur, se dirigeant vers le radio VHF. Sans nous dire la cause de sa confusion, il émet à l’intention du capitaine du voilier Renard.

— Renard, Renard, ici le voilier Pinocchio. Simon m’entend-tu ?

Cela prend seulement quelques secondes que la réponse se fait entendre dans le radio, un peu trop fort, le son étant trop élevé. Il le baisse rapidement et expose enfin ce qui lui tenaillait l’esprit.

— C’est-tu normal que le catamaran là-bas soit rendu aussi loin ? J’ai regardé avec les jumelles, le zodiac n’est pas là, et on dirait qu’il n’y a personne à bord !

À peine a-t-il fini sa phrase que tout le monde est dehors à regarder avec stupéfactions le bâtiment de 35 pieds qui glisse sur l’eau portée par le vent et le courant comme si rien ne le retenait au fond. Les hypothèses jaillissent et sont toutes aussi bonnes les unes des autres. Pas le temps de rester là à réfléchir. Nous constatons tous avec surprise que, oui, le catamaran est bien à la dérive, et non, il n’y a personne à bord. Pendant ce temps, le capitaine de Renard et celui de Pinocchio décident d’agir. Je sais déjà ce qu’il nous reste à faire. Une fois de plus, l’équipage du Pinocchio s’en va à la rescousse. Il faut dire que ce n’est pas la première fois qu’on intervient sur des cas de dérives depuis que nous sommes partis. Nous avons maintenant de l’expérience avec ce genre d’événement et savons exactement quoi faire. Cependant, les conditions auxquelles nous ferons face aujourd’hui ne sont pas exactement comme celles que nous avons déjà vécues auparavant. Mais comme d’habitude, on embarque mon père et moi dans le zodiac avec une ancre CQR de 45 livres et une dizaine de mètres de chaîne. On part en direction du catamaran, gaz au fond, le zodiac de Simon dans notre sillage. En arrivant à sa proue, on constate bien assez vite que la corde qui le retenait est coupée. Au fond de moi, je pense :

— Encore un cas classique de quelqu’un qui a mis du cordage pour retenir son mouillage sans s’assurer que le fond n’était pas parsemé de rochers coupants. Ces derniers ne manquent jamais de couper les cordes qui s’enroulent autour…

Le fond de ce mouillage en est justement couvert, comme on peut l’entendre chaque nuit par les résonnances de notre chaîne qui frotte sur les rochers. Nous pouvons néanmoins dormir tranquilles, car notre chaîne neuve de treize millimètres ne craint guère quelques roches. Dans le pire des cas, nous risquerions de la coincer et d’avoir à plonger pour la décoincer. Mais on peut dormir sur nos deux oreilles, elle ne rompra pas. Bien, justement dans le cas auquel nous faisons face, la corde a été coupée net à une dizaine de mètres du bateau. Les adultes proposent de tirer le catamaran avec les zodiacs, mais ma logique me dit qu’avec le vent et les vagues, on perdrait notre temps. Il faut embarquer sur le catamaran, allumer les moteurs et ramener le voilier en zone moins profonde pour l’ancrer de façon plus sécuritaire. J’embarque donc sur le pont. Ça fait drôle d’embarquer sur un vaisseau qui n’est pas le nôtre. J’ai l’impression de me livrer à la piraterie, ce qui est vite chassé par le sérieux de la situation. Si on n’agit pas assez vite, le voilier va dériver trop loin et les conditions au large vont rendre le sauvetage pratiquement impossible. Mon père repart à toute allure sur Pinocchio afin de prendre un long cordage solide pour ancrer le catamaran. Ma mère de son côté a lancé un appel à la VHF pour demander si quelqu’un sait où se trouvent les propriétaires du catamaran, sans résultat. Nous apprendrons plus tard qu’ils étaient sur la plage et n’avaient pas remarqué que leur voilier dérivait. Je cherche un peu dans les rangements extérieurs sur le devant pour voir si je peux trouver une autre corde et une autre ancre que nous pourrions utiliser, en vain. Alors que mon père approche du catamaran avec la corde, je commence à chercher le système d’allumage des moteurs du voilier. Chose aisée, je trouve les deux démarreurs. Fier de moi, je les tourne. C’est un succès, du moins je croyais, car sitôt mon père approche du bateau et je l’entends me crier d’éteindre les moteurs. La voix de Simon m’arrive presque aussitôt :

— LES MOTEURS NE SONT PAS DANS L’EAU. ÉTEINT !

Oh zut, en effet, dans la presse, j’avais complètement oublié de vérifier que les moteurs soient descendus. C’est pourtant une étape vraiment importante quand on démarre un moteur : toujours vérifier que l’eau du refroidissement sorte. Ce catamaran est muni de deux moteurs hors-bord et ils avaient été remontés. Étourdi que je suis, j’ai oublié de vérifier. Simon est maintenant dans le cockpit avec moi. Nous trouvons les puits des moteurs et réussissons à les descendre. Deuxième tentative. Les moteurs allument à perfection. Parfaits ! Maintenant, place à la manette à gaz. On commence tranquillement, le moteur de bâbord marche très bien, mais on ne peut pas en dire autant pour celui de tribord. Un son étrange nous force à éteindre de nouveau les deux moteurs ne sachant pas lequel est en cause. On regarde dans les puits. Horreur ! Le boyau d’alimentation en gaz du moteur de tribord s’est tout emmêlé dans l’hélice.

— Moteur tribord hors d’usage, on va essayer juste avec le bâbord, dis-je en gardant mon calme.

Plus facile à dire qu’à faire avec le vent qui s’engouffre entre les deux coques et les vagues qui rendent l’embarcation instable. Avec seulement un moteur, on n’arrive pas à tourner. Bonne nouvelle, nous apercevons les propriétaires qui arrivent en panique. Ils arrivent de la plage, leurs visages déformés par les questionnements et le stress qu’ils ont vécu en voyant que leur catamaran n’était plus ancré à l’endroit où ils l’avaient laissé. On leur explique la situation et ils prennent la barre, toujours sous le choc. Ce qui ne change rien au fait que le moteur tribord est inutilisable. Sans celui-ci, nous n’arrivons pas à rapporter le multicoque. Impossible de démêler le tuyau de l’hélice à partir du bateau. Je me propose pour passer sous les coques et enlever le tuyau de la base du moteur. Les autres essaient de m’en décourager. L’eau est froide, il vente, et avec les vagues, tout ça pourrait être dangereux. D’autant plus qu’à quelques mètres, il y a une autre hélice qui tourne. Je suis un homme d’action. Je suis peut-être un peu imprudent parfois, mais jusqu’ici rien de bien mauvais ne m’est arrivé. Je me décide donc à y aller, malgré leurs tentatives de dissuasions. J’enlève mon t-shirt ainsi que mes shorts, me retrouvant ainsi en sous-vêtements. Me mouiller n’est pas trop grave, mais mouiller mes vêtements, ça me tente moins. C’est dur à sécher après, puis il fait froid dans des habits humides. Je me couche donc sur une planche gonflable et commence à me glisser sous le catamaran. À cause des vagues, je me retrouve aussitôt trempé de la tête aux pieds. Ma tête cogne à répétitions entre les deux coques du catamaran. Le froid commence déjà à me faire frissonner, mais il est trop tard pour rebrousser chemin. J’atteins enfin le moteur. C’est pire que je l’imaginais, le tuyau a fait plusieurs fois le tour de l’hélice, et c’est trop serré pour réussir de tirer dessus. Je réfléchis. Il faut absolument que je trouve une solution. Eurêka, je commence à tourner l’hélice dans le sens contraire en espérant que cela aide à défaire les nœuds. Ça ne donne pas exactement le résultat espéré, mais ça aide tout de même à obtenir un peu de mou.

— Est-ce grave si j’endommage un peu le tuyau en tirant, lançais-je à l’intention d’un peu n’importe qui qui m’entendrait dans ce vacarme ?

Assez vite, je vois une tête apparaître dans le puits. Elle me dit de faire ce que je peux pour ne pas l’endommager, mais que ce n’est pas trop grave non plus si ça arrive quand même ! Je commence alors à tirer, je sens tous les muscles de mes bras et de mon dos se contracter et donner tout ce qu’ils ont. Le tuyau commence à se décoincer et enfin je peux relâcher la tension qui tétanisait mes muscles. Je reprends mon souffle et recommence à tirer dans l’autre sens pour défaire le deuxième tour. L’acide lactique rend mes bras douloureux. Un dernier effort. Enfin, il ne reste plus que quelques tours peu serrés à défaire. Le froid et l’effort ont rendu mes mains pratiquement insensibles au métal coupant de l’hélice qui frotte et cogne mes doigts et mes poignets. Avec un dernier effort, je parviens à décoincer les derniers nœuds et le moteur est libre et en état d’être utilisé. Je glisse rapidement sous la coque pour remonter sur le pont. Comme une dernière salutation, une vague particulièrement plus grosse envoie mon corps se cogner ultimement sur le catamaran. J’imagine déjà les ecchymoses que je vais avoir demain. J’embarque finalement sur le catamaran soutenu par les regards admiratifs des autres. Les deux moteurs sont maintenant opérationnels. Le capitaine du catamaran commence à l’emmener vers le rivage. J’aide mon père, Simon et le fils du capitaine du catamaran à préparer un nouveau mouillage temporaire avec notre corde en polypropylène de 20 millimètres. Cependant, le propriétaire du catamaran préfère utiliser une de ces cordes plus petite, mais plus longue. Nous accrochons donc la CQR sur leur cordage et restons à l’affût pour les prochaines directives. Je commence à me réchauffer, mais mes bras et mes mains sont toujours endoloris. Nous arrivons à l’endroit où ils veulent s’ancrer. On doit jeter l’ancre à bras. Je soulève donc l’ancre et la passe par-dessus les filières avant à bout de bras. Mon père s’assure que la corde passe bien au bon endroit. L’adolescent nous aide avec le défilement de la corde. Une fois l’ancre jetée au fond, le propriétaire du catamaran recule pour bien étirer le tout. Un ultime test de retenue et c’est bon. Le catamaran est de retour en sécurité et solidement mouillé.

Nous tenons quand même à récupérer notre ancre. Je me propose donc pour aller plonger et essayer de retrouver la leur demain. Pas aujourd’hui, car il commence déjà à faire noir et la pizza doit être rendue froide. Le temps passe vite, et ça fait déjà deux heures que nous sommes partis à la rescousse. Ils acceptent avec joie ma proposition et veulent même se joindre à moi dans la recherche. La femme du capitaine nous offre un peu de chocolat en guise de remerciement, et c’est avec une certaine fierté que nous retournons à nos voiliers respectifs pour nous reposer et raconter nos exploits. Aussitôt de retour au voilier, nous sommes bombardés par des dizaines de questions sur l’événement. Comme je le pensais, les pizzas ont refroidi. Nous allons donc les manger froides. Peu de temps après, l’équipage de Renard arrive enfin sur Pinocchio, 2 heures et des poussières plus tard que prévu. Nous passons la soirée à parler de l’action de la journée en mangeant de la pizza. L’ambiance est à la fête. Ma blonde, Rese, est étonnée en entendant mon aventure et me dit que j’aurais dû être plus prudent. C’est drôle, ma mère m’a dit la même chose. Pourtant, je ne me suis pas senti en danger une seconde durant tout le sauvetage. Je me suis même énormément amusé !

Après une bonne nuit de sommeil bien mérité, une nouvelle journée commence. Les événements de la veille se sont pratiquement effacés de mon esprit. Je suis donc assis tranquillement dans mon lit en train de faire des mathématiques quand le capitaine du catamaran accompagné de son fils accoste Pinocchio avec son zodiac. Ils sont tous deux revêtus d’habits de plongée, leurs masques déjà sur le front. Tout me revient d’un coup. Je m’empresse d’aller chercher mon matériel et d’avertir mon frère. S’il y a quelqu’un qui peut trouver quelque chose dans le fond de l’eau, c’est bien Raphaël. On embarque nos palmes, nos masques, nos tubas et nos ceintures de plombs dans le zodiac. Nous enfilons nos wetsuits de 4,3 et 5,4 mm, ainsi que nos cagoules et nos bas de néoprène. Oui, l’eau est encore très froide par ici et on ne sait pas combien de temps on va devoir passer sous l’eau. Aussitôt prêts, nous faisons route derrière eux vers l’endroit où ils pensent avoir jeté l’ancre initialement. Une fois les zodiacs ancrés, on nous attribue des zones de recherches, on se laisse glisser tranquillement hors de l’embarcation. L’entrée dans l’eau est toujours le moment le plus dur. Nous sentons l’eau froide nous mordre les joues comme des milliers de petites aiguilles tandis qu’un mince filet d’eau glaciale se fraye lentement un chemin partout entre la combinaison et la peau. Cette même couche d’eau qui va bientôt nous garder au chaud est pour l’instant une torture que nous n’avons pas le choix d’endurer. Quand le corps commence à s’habituer à l’eau froide, ça devient mieux. On peut enfin commencer les recherches. On m’a attribué la zone la plus loin du secteur. Je plonge donc au fond de l’eau. Heureusement, l’eau n’est vraiment pas profonde, alternant entre 9 m et 7 m. J’arrive donc à rester assez longtemps au fond pour scruter et observer une plus grande surface à chaque plongée. J’aime bien l’ambiance au fond de l’eau comme ça, quand la pression me garde au fond et que je sens mon corps au complet être entouré d’un océan qui paraît sans fin. Je me déplace à un rythme assez rapide et régulier. Mon temps en apnée dure entre 45 secondes et une minute. D’une plongée à l’autre, je couvre plus de surfaces, mais je ne vois toujours aucune trace de corde ou de l’ancre. Au bout de quelques minutes, je trouve enfin une corde ! J’appelle les autres qui viennent me retrouver, tous enjoués. Je tire encore et encore jusqu’à trouver un deuxième bout… Mince, cette corde n’est pas celle que nous recherchons. Nous l’embarquons tout de même à bord pour éviter qu’un autre bateau malchanceux ne s’emmêle dedans. Puis nous recommençons nos recherches. Une demi-heure plus tard, je suis rendu à plus ou moins 200 mètres du secteur de recherches. Je commence à abandonner l’espoir de la retrouver un jour. On peut voir dans le regard des autres qu’ils perdent aussi espoir. Je tente une dernière plongée en me dirigeant vers le zodiac. SURPRISE ! Une belle chaîne bien brillante est déposée sur des rochers. Au début, je ne pense pas que ce soit la leur, car jusqu’ici j’avais cru comprendre qu’ils n’avaient utilisé que du cordage. Le capitaine me confirme toutefois que, oui, ils ont une dizaine de mètres de chaînes en plus de leur corde. Je replonge donc et commence à suivre la chaîne jusqu’à ce que je trouve de la corde. Oups ! Je suis du mauvais côté. Manquant d’air, je dois remonter à la surface. Tout le monde s’approche et me demande si j’ai trouvé l’ancre. Je leur fais un compte rendu de la situation et leur explique que j’ai trouvé la corde, mais qu’elle me paraît coincée quelque part. Évidemment ! Il y a trop de tension et je n’arrive pas à la tirer à la surface. On se remet tous à plonger, mais je réalise avec effroi qu’avec la dérive, j’ai reperdu la corde. Heureusement, des bruits de coups métalliques me mènent à l’ancre. Raphaël, qui l’a retrouvé en suivant la chaîne, cogne dessus avec son couteau pour nous alerter. Nous commençons alors les procédures de récupérations. Nous plongeons en pair pour ne pas perdre la chaîne et la corde. Nous la suivons jusqu’à trouver le bout de corde, qui est solidement coincé sous une grosse pierre coupante. À partir de ce moment, tout se passe très rapidement. En quelques minutes, nous remontons la corde et quelqu’un dans le zodiac tire dessus jusqu’à ce que l’ancre soit remontée. La mission est un succès ! L’ancre est retrouvée et tout le monde est content. Le capitaine du catamaran nous remercie infiniment de l’aide que nous lui avons apportée. Il faut dire qu’avec leur équipement, ils n’auraient probablement jamais trouvé quoi que ce soit dans le fond de l’eau. Ils n’étaient pas très bien équipés pour la plongée, un wetsuit et un masque. Ils n’avaient pas de ceinture de plombs et ne possédaient qu’une paire de palmes courtes conçues pour la plonger en bouteilles. De notre côté, nous étions absolument ravis d’avoir pu aider et par la même occasion nous entraîner à faire de la recherche sous-marine. En plus, ça nous a fait une petite baignade matinale ! C’est tout de même avec enthousiasme que nous retournons au voilier pour nous réchauffer après avoir salué nos nouveaux amis.

Après toute cette aventure, nous sommes tous d’accord pour dire que les mouillages en cordes ne sont pas les meilleurs et qu’il est important de porter une grande attention à notre voilier au mouillage. Je crois qu’eux aussi en feront de même. Il n’y aura pas toujours quelqu’un pour récupérer le voilier si le mouillage se rompt et si le voilier part à la dérive. Nous en aurons appris beaucoup avec cette expérience et saurons plus quoi faire et quoi ne pas faire.

Mais tout n’est pas fini ! Quand le capitaine du catamaran tente de relever notre CQR, il se rend compte que son mouillage est encore coincé dans les roches. Quand il revient pour demander de l’aide, nous sommes déjà partis faire une randonnée sur l’île… Maman leur donne quelques conseils :

« Enlevez la pression sur la chaîne en avançant avec le moteur… Puis, contournez la roche pour libérer le mouillage. Ça prend quelqu’un qui regarde dans l’eau pour guider le conducteur, pendant qu’une autre personne lève la chaîne… »

Vous aimez nous suivre et lire nos récits?
Vous pouvez nous encourager à poursuivre l’aventure en donnant.

Abonnez-vous à notre lettre de nouvelles!

Pour recevoir un avis de nouvelle publication et des informations spéciales.

  • Wow! Well done! What a happy ending to what could have been disastrous. The crew of Pinnochio has learned so much about seamanship, but also about calmly facing situations of all kinds. Thank you for sharing your adventures with us. Fair winds!

  • Merci beaucoup Thomas. J’ai eu peur à plusieurs moments et j’ai même manqué d’espérance. Enfin, BRAVO ET FÉLICITATIONS.

  • Bravo à vous tous. L’entraide vous connaissez ça. C’est un plaisir de te lire Thomas très intéressant.

  • Très intéressant ton récit Thomas , avec beaucoup de détails qui aident à comprendre la situation , félicitation à l’équipage de Pinocchio !

  • Toujours captivant de vous lire. Ç’est rassurant de constater que notre relève peut écrire un bon et beau français.
    Bon vent !

  • Décidément c’est un don dans la famille de raconter des histoires. Passionnant. En plus on apprend des choses. A+ de lire de nouvelles aventures.

  • Récit très bien écrit jeune homme! Bravo pour toutes tes qualités, physiques comme intellectuelles! Vivre à l’aventure forme la jeunesse! Félicitations aux parents aussi 🙂

  • {"email":"Email address invalid","url":"Website address invalid","required":"Required field missing"}
    About the Author

    >