J’aime beaucoup les Îles Marshall. Lors de la pandémie en 2020-2021, j’y ai vécu certains de mes plus beaux souvenirs de voyage en famille, des moments dignes d’une lune de miel avec Marcus, mes plus belles séances de plongée et de natation à vie dans ses eaux claires et turquoise abritant une biodiversité exceptionnelle, et bien sûr, des expériences de vie extraordinaires, bien différentes que celles que nous pourrions vivre ailleurs dans le monde !
Nous avons pu explorer de nombreux îlots idylliques non habités, y passer des nuits de rêve dans des hamacs à la belle étoile, y cueillir des noix de coco, des fruits de pandanus et des fruits de pain, y apprendre la vie rude et primitive des familles qui habitent ces atolls, isolés de la grande civilisation…
Certains disent qu’il ne faut pas retourner là où nous sommes déjà allés, surtout si c’était un coup de cœur, car la seconde fois n’est jamais comme la première et nos attentes risquent d’être déçues. Mes attentes étaient effectivement très élevées en arrivant ici en février 2023. Depuis, j’y ai vécu des hauts et des bas, des émotions de joies et de tristesse, des moments euphoriques et des sentiments de frustrations, mais je ne regrette pas du tout notre choix d’être revenus.

Camping à l'atoll d'Ailuk en 2020
Qu’est-ce qui nous a d’abord attirés aux îles Marshall en janvier 2020 ?
Après avoir fait escale au Kiribati en automne 2019, nous avions envie de passer plus de temps à explorer des atolls isolés et en apprendre plus sur la façon de vivre de leurs habitants fort attachants. Les îles Marshall ont donc attiré notre attention. De plus, il nous fallait trouver un abri sûr pendant la saison cyclonique dans le Pacifique sud-ouest. Nous aurions pu aller en Nouvelle-Zélande, en Australie ou en Nouvelle-Calédonie, comme le font la plupart des navigateurs. Mais ces pays ont des mesures de biosécurité très exigeantes. Ainsi, ç’aurait été beaucoup plus dispendieux et compliqué pour nous à cause de Brume, notre chienne de compagnie. Pour ces deux raisons, nous avions opté pour ces atolls exotiques près de la Micronésie lors de notre passage en 2020. Finalement, nous y avions passé plus de 15 mois durant la fameuse pandémie, lorsque les frontières des pays environnants étaient fermées. Nous avions donc fait la belle vie ici, complètement isolés du monde extérieur et à l’abri de la covid-19. D’ailleurs, ce n’est qu’au début de l’automne 2022 qu’un premier cas a été diagnostiqué ici, ce qui a enfin provoqué la réouverture des frontières ! Juste à temps pour nous !
— Youpi ! On peut retourner aux îles Marshall, répètent les enfants.
— Quoi ? Ça veut dire que nous allons retrouver nos amis Ryan et Clarissa, s’exclament Félix et Juliette.
— Et Thomas reverra sa blonde Rese, dit Charlotte pour le taquiner !
Les retrouvailles
Dès notre arrivée dans la zone de mouillage après notre navigation de 41 jours, Edd du voilier Aka vient nous offrir son aide pour attraper la bouée d’amarrage. Puis, Peter du voilier Ahaluna s’empresse de nous apporter un lot de bananes locales et nous inviter à manger de la soupe minestrone le lendemain. Quel accueil chaleureux ! Rien ne semble avoir changé ici. L’odeur du corail, des fleurs et de la ville, le bruit des vagues, des coqs et des jappements de chiens, même les bateaux dans le mouillage…
— Regardez ! Les voiliers Lucille et Seal sont là. Même le voilier sud-africain Dignity est encore là !
Les pauvres sont coincés ici depuis 5 ans. Un problème après l’autre les empêche de poursuivre leur route vers Cap Town. D’abord un problème de moteur, puis la pandémie et ensuite les voiles déchirées, sans parler des finances… « I just want to go home », persiste-t-elle à dire. Ils ont peut-être trop étiré leur voyage, les pauvres. Ce couple de plus 80 ans voyage sur les mers depuis plus de 30 ans ! En tout cas, ils en ont des histoires à raconter, croyez-moi !
— Hé ! Je pense voir nos amis qui jouent sur la rive là-bas !
— Ah oui ! Ils nous saluent !
— Est-ce qu’on peut aller les voir ? S’il te plaît ! S’il te plaît !
— Nous irons ! Dès que les formalités d’entrée seront complétées !
Leurs parents sont venus ici il y a 14 ans en tant qu’enseignants missionnaires. Puis, après la naissance de leurs enfants, ils ont décidé de continuer à vivre ici pour une période indéterminée. Ils ont toujours été très aimables, aidants et de bonne compagnie. Une très belle amitié s’est forgée entre nous !
— Johanne, as-tu des nouvelles des agents d’immigration ? me demande Marcus.
— Oui, justement ! Je viens de recevoir un courriel disant qu’ils nous attendent au quai du Shoreline, là où il y a la station d’essence pour petits bateaux. Il faut aller les chercher. Les formalités se feront à bord.
C’est parti ! J’enfile ma robe marshallaise qui couvre bien les épaules et les genoux. C’est la norme ici. Et hop ! Dans le zodiac ! Les agents nous reconnaissent et sont bien cordiaux avec nous. Ils nous souhaitent un bon retour à Majuro et nous demandent de leur raconter nos dernières aventures depuis notre départ en 2021. C’est presque comme recevoir des amis à bord !
Enfin, Thomas va les reconduire sur terre. Il n’a qu’une chose en tête : débarquer au plus vite pour aller retrouver son amoureuse qui ne sait pas encore que nous sommes arrivés. Comme elle travaille au EZ-Price, il ira la surprendre dans les allées ! J’aurais voulu être une petite bête pour voir ça ! Après deux ans d’amour à distance… Les émotions seront fortes !

Thomas & Rese
Il nous reste juste assez de temps pour aller rendre visite à nos amis avant la noirceur. Les larmes de joie sont de la partie ! C’est tellement émouvant de les retrouver exactement là où nous leur avions dit « adieux » il y a presque 2 ans ! Je ne pensais jamais les revoir !
— Oh, un colis est arrivé pour vous la semaine dernière, me dit Marrelie.
Les côtés pratiques de Majuro
À Majuro, il est relativement facile de commander sur Amazon. Le délai de livraison est généralement raisonnable, bien que ça puisse parfois prendre le double du temps normal. De plus, les frais de transport avec Amazon sont acceptables, quoi que ce soit généralement le double des frais normaux pour livrer aux États-Unis, ou plus si c’est lourd et encombrant. Mais attention ! Si la commande vient d’ailleurs, comme de l’Europe, ça peut coûter jusqu’à 10 fois le prix de transport et prendre plusieurs semaines, voire plus d’un mois à arriver !
Ce qui est bien aussi, c’est qu’il est impossible de perdre son chemin à Majuro ! Il n’y a qu’UNE route à ici et il est facile d’y circuler en taxi, pour seulement 1,50 $ US. J’ai d’abord été étonné de voir autant de voitures rouillées par l’air salin, de bâtiments délabrés et de chiens errants le long de la route. Malgré tout, les épiceries et les commerces sont généralement très bien garnis pour un pays du tiers monde ! En temps normal, on y trouve de presque tout, sauf si…
— Attention fleet, annonce Peter à la radio VHF. If anybody goes to the grocery this morning, please let me know if there’s any fresh produce, OK!
Peter se prépare à naviguer solo vers le Mexique et il aimerait bien faire le plein de fruits et légumes. Mais comme il a 81 ans, il n’a pas envie d’aller en ville pour rien. Il ménage ses forces ! Apparemment, ça fait déjà 3 semaines qu’il n’y a plus rien de frais au supermarché. Ça tombe mal pour lui, mais aussi pour nous qui arrivons d’une longue navigation. Ça fait longtemps que nous n’avons plus de frais à bord. Le problème actuel ici, c’est que la compagnie aérienne Asian Airline, qui fait tout le transport cargo ici à Majuro, a eu un problème avec la certification de ses pilotes. Depuis janvier, ses avions sont retenus au sol, ce qui complique beaucoup l’approvisionnement du pays. Les navires continuent de venir, mais en mars, le pays est déclaré en état d’urgence. Les stocks des épiceries et des commerces sont dans un état critique. Le pire, c’est l’hôpital qui est à court de médicaments et de matériels médicaux. Habituellement, le service hospitalier est très bien ici, et les soins ne coûtent pas cher du tout. Mais là, prudence ! C’est ni le temps d’être malade ni de commander quelque chose d’urgent…
Nous avons tout de même la chance de trouver quelques oignons, du chou et des bananes. Nous n’aimons pas beaucoup la ville, mais nous y restons encore quelques jours, le temps de faire la demande de permis pour les atolls extérieurs au bureau du ministère des Affaires intérieures.
Eneko, un îlot de rêve
Puis, nous quittons la capitale pour aller passer la fin de semaine à Eneko, un îlot de villégiature, toujours dans l’atoll de Majuro, mais à 2 heures des îles principales du centre urbain de Delap-Uliga-Djarrit.
— Hé, qu’on est bien ici, dit Marcus allongé dans son hamac ! C’est tranquille, ça sent bon, la vue est splendide…
— C’est vrai ! Ça me rappelle tellement de beaux souvenirs ! En tout cas, moi ça me donne envie d’aller nager !

Dans un hamac sur notre voilier à l'atoll d'Ailuk
Rien de plus agréable que de plonger dans cette eau translucide à 28oC. J’ai toujours aimé nager. C’est énergisant, inspirant, tonifiant et bon pour le moral. Surtout après tout ce temps passé en mer et en ville… C’est aussi ma soupape de sécurité quand j’ai envie d’exploser ! Vous savez, la vie à neuf sur un voilier n’est pas toujours si rose ! Ce qui me réjouit le plus, c’est qu’avec le temps, c’est devenu une activité de couple pour Marcus et moi ! Ma sortie en amoureux favorite ! Alors, hop ! Nous sautons à l’eau !
— Ben voyons ! Qu’est-ce qu’elle a à chialer comme cela elle, tout à coup ?
Brume pleure et tremble comme une feuille.
— Ah ! Elle veut nous accompagner, bien sûr ! Allez ! Vient Brume !
Elle s’élance et saute à l’eau en vol plané ! Notre chienne raffole aussi de la natation. Surtout qu’une fois arrivés à la rive, nous allons marcher sur la longue plage de sable blanc, où elle s’empresse d’aller courir comme une dératée.

Brume & Pinocchio
— Regarde ça ! Notre tronc d’arbre est encore là !
Nous y passons une demi-heure assis à jaser du passé, du présent, de l’avenir…
— J’avais tellement hâte d’être ici, Marc ! Je ne peux pas m’imaginer ne plus jamais vivre cela, une fois de retour au Québec… Je vais avoir besoin de beaucoup d’imagination pour apprécier mes séances de natation à la piscine. Suivre la ligne noire, au lieu de contempler les colonies de coraux, les poissons coralliens et les tortues de mer ! En tout cas, au moins il n’y aura pas de vague, de courant de marée et de méduses…
— Ça serait cool de faire vivre ça à d’autres, dit Marcus. On pourrait peut-être inviter la famille de Rese un moment donné ?
Le dimanche suivant, Thomas amène sa blonde à bord, accompagné de sa sœur, le petit ami de sa sœur, et ses parents. Ces derniers sont heureux de passer du temps loin de la ville. Ça leur rappelle des souvenirs d’enfance, alors qu’il y avait encore beaucoup de cocotiers, de bananiers et de plages en ville. Les quartiers de riches dans le secteur de Laura ont encore une belle végétation. Mais le centre-ville est surpeuplé et des murs en béton longent presque toute la rive pour éviter l’érosion lors des fortes marées et des tempêtes. Après un copieux repas marshallais, un peu de natation et un moment de détente sur la plage, il est déjà temps de repartir.
Problème de démarreur
— Oh, encore ce bruit étrange, dis Marcus en tentant de démarrer le moteur.
Le moteur hésite un peu, mais démarre quand même à la deuxième tentative. Même chose la semaine suivante, alors que c’est au tour de nos amis de venir à bord pour aller passer quelques jours en camping sur le motu Eneko.
Mais le vendredi suivant, tic, tic. La panne. Thomas et ses amis étaient tous à bord, prêts pour leur fin de semaine de camping. Une autre famille, qui venait d’arriver à Majuro en voilier, nous attendait pour aller eux aussi à ce petit îlot de rêve.
— As-tu essayé quelques coups de marteau sur le solénoïde ? Investigue le capitaine pour tenter de nous aider.
Finalement, c’est eux qui offriront le transport vers Eneko, tandis que Marcus continuera de se chicaner avec le démarreur.
— Vroum ! Ça démarre !
Les bateaux missionnaires
De retour en ville, nous rencontrons Mike, un navigateur missionnaire qui arrive d’Hawaii et qui se dirige vers Tarawa au Kiribati avec un voilier en bois qui prend l’eau… Il veut utiliser ce bateau pour assurer le transport de vivres et de médecins entre Tarawa et les autres atolls des îles Gilbert.
— Ça me fait penser, nos permis vers les atolls extérieurs doivent être prêts. Allons faire un tour au bureau des affaires intérieures.
Obtenir ces bouts de papier requiert de la patience, car la secrétaire doit demander l’autorisation au maire de chaque atoll en question. Des fois, elle les joint vite par téléphone. D’autre fois, non. Puis notre demande tombe dans l’oubli. Alors il faut aller leur rappeler qu’on existe !!!
—Sorry, it’s not ready yet. Try again next week.
Nous en profitons pour lui rappeler d’offrir nos services de transports de vivres aux maires. C’est une façon d’aider les habitants en régions isolées. La livraison par navire se fait seulement 3-4 fois par année, alors des fois, ce n’est pas facile pour eux.
Entre-temps, nous rencontrons Mike et John, deux autres missionnaires qui œuvrent quelques semaines par année sur le voilier Glad Tidings. Ils ont le même projet : assurer le transport de vivres, de médecins et d’enseignants aux atolls isolés des Marshall. La mission a acheté ce voilier en 2019, mais ils ont pu faire seulement 2-3 voyages avant la fermeture des frontières à cause de la pandémie. Pendant plus de deux ans, il leur fut impossible de revenir s’occuper du bateau qui se retrouve en piteux état. Notre équipage leur offre un peu d’aide pour faire du nettoyage, mais l’ampleur de la tâche d’entretien dépasse l’imagination. Qu’adviendra-t-il de ce bateau ? De cette mission ?
De nouveau en panne
Bon, ça y est, les ennuis commencent. Le démarreur est à nouveau en panne. Est-ce à notre tour d’avoir trop étiré le voyage ? Les frais de cette dernière année de voyage ont été beaucoup plus élevés que prévu et nos finances en ont pris un coup… On a l’habitude de vivre avec peu et de s’organiser avec ce qu’on a. Mais là, ça se complique. Sans parler des frais d’entrée dans les pays de l’indopacifique qui ne cesse d’augmenter. C’en est complètement inabordable pour nous. Et là, le démarreur…
Marcus garde courage. Il cherche des conseils sur internet pour en acheter un nouveau. C’est compliqué, car notre démarreur n’a pas de solénoïde externe, et c’est difficile d’en trouver un semblable au nôtre. Il y en a un chez Startershop.nl, mais il est dispendieux et ce serait 300 $ de frais de transport. Marcus essaye d’en commander un moins cher sur ebay.com. Mais la commande a été annulée par deux vendeurs différents, sans explications. Je persiste à croire que rien n’arrive pour rien. Il faut garder espoir…

Notre démarreur
Le démarreur reprend vie !
Entre-temps, Marcus découvre qu’il est parfois possible de donner une deuxième vie à son démarreur en nettoyant les charbons. Il finit par arriver à les sortir de là… Eurêka ! Après un beau sablage des charbons et un nettoyage de tout l’intérieur accessible, VROUM !


Le moteur retrouve ses airs de jeunesse ! Quel soulagement ! Pendant deux semaines, nous multiplions les aller-retour à Eneko et Enemonet, un autre îlot où se trouvent plusieurs épaves : deux avions, un hélicoptère, des bateaux. Toute la famille y trouve son compte ! Natation, plage, plongée. Et en ville, les ados profitent de l’internet et de l’air climatisé de la bibliothèque. Les jeunes sont invités à des cours de gymnastique et de danse avec leurs amis, tandis que moi, j’offre des cours de natation à quelques enfants locaux…

Plage et voilier Pinocchio à Eneko, Marshall

Plongée à Ememanet

Juliette fait un saut droit
Le démarreur tient bon ! Nous abandonnons l’idée d’en commander un nouveau et faisons ainsi plus de 1000 $ d’économies !
Les permis sont enfin accordés !
Il nous reste juste assez de temps pour aller passer quelques semaines aux atolls extérieurs avant la fin de notre visa de visiteur ! Nous allons vite récupérer nos permis au bureau des affaires intérieures et faire le plein d’épicerie ! En route vers les atolls de rêve, les îlots inhabités, les récifs de corail, les plages à perte de vue, les noix de coco à volonté…
— Youpi ! C’est parti !
Irons-nous à l'atoll d'Aur, de Maloelap, de Wotje ou d'Ailuk ? Difficile de choisir !
Voici un montage de photos en souvenir de notre année aux Îles Marshall 2020-2021
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Un autre très beau récit d’aventures Johanne! Belles prises de vues par Raphaël dans le beau montage vidéo de Charlotte! C’est beau de voir Brume pouvoir s’amuser ainsi. Bonne suite malgré les imprévus…
Coucou mom! Merci pour ton beau message! Oui, c’est vrai, Raphaël a beaucoup de talent pour la photographie et les prises de vue! Un véritable passionné de la nature! Et Charlotte la créative…! Brume est une incroyable nageuse! Très rapide en plus!! Bisous de toute la famille! 😘🥰
Félicitation Johanne , on se lasse pas de lire vos péripéties, toujours très intéressant de connaître le mode de vie de ces gens !
Bonjour belle-maman! Merci pour ton beau message! Oui, on en apprend tous les jours! Ça ouvre les yeux et change notre façon de penser…
C’est toujours aussi agréable de vous lire, d’apprendre à connaître la vie sur un bateau, la vie des gens dans ces endroits lointains et exotiques et de voir les magnifiques photographies qui accompagnent le tout. Au plaisir de vous lire à nouveau et bonne continuité.
Bonjour M Gagnon! Merci beaucoup pour votre beau commentaire. Raphaël est content que vous aimiez ses photos. Bonne fin de printemps à Québec! L’été approche!
C’est une aventure de vie merveilleuse et fantastique à mes yeux. Vous vivez et ainsi apprenez à vos enfants les plus belles choses de la vie et l’importance de prendre soin de notre planète. Cousine Joëlle.
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Coucou cousine Joëlle!
Merci pour tes beaux commentaires. Ils sont très encourageants! Merci de nous accompagner dans ces aventures. Au plaisir de te revoir à notre retour! Cousine Johanne xxx
Merci, quelle belle photo de Brume les yeux fermés dans l’eau. Elle semble si heureuse.
Bonjour M Labbé! Merci pour votre beau commentaire. Oui, Brume est tellement heureuse quand c’est l’heure de la baignade! Elle doit avoir tellement chaud avec sa fourrure!